La 1ère ligne de tramway remonte à 1880. A l’époque, c’était les chevaux qui tractaient l’engin.
En 1946, 38 lignes composaient le réseau de transport en commun de Bordeaux, et constituaient un total de 200 kms. C’était 160.000 personnes qui l’empruntaient chaque jour.
Il y avait déjà un système d’alimentation par le sol mais sans aucune sécurité. En effet, la haute tension était placée dans un caniveau central, et était perpétuellement alimentée. Ce qui occasionna des accidents à cause de parapluies, cannes et autres roues de vélo qui pénétraient à l’intérieur malencontreusement.
Les raisons de son abandon :
La municipalité, dont le maire était Jacques Chaban-Delmas, décide de mettre fin à l’exploitation du tramway face à la forte croissance de l’automobile (la circulation devenait difficile) et à son image « dépassée » face à l’autobus. Les lignes furent interrompues les unes après les autres jusqu’en 1958, date à laquelle la dernière fut arrêtée. |
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Le retour du Tramway, et pourquoi :
La saturation de la voirie, dés les années 70, montre la nécessité de mettre au point un système de transport en commun lourd.
En 1975, la ville de Bordeaux contactée dans le cadre d'une étude nationale portant sur la définition d'un système de transports en commun ayant un coût et une capacité intermédiaire entre le bus et le métro ne donne pas suite. Une solution lourde basée sur le métro automatique VAL (souterrain), à l'image de ce qui a été développé à l'époque à Lille, lui est préférée.
Après un premier projet avorté en 1986, une version moins ambitieuse, mais plus réaliste du point de vue des capacités financières de l'agglomération, est figée en 1991. Ce projet qui faisait à peu près l'unanimité de la municipalité et de son opposition et était sur le point d'être lancé, est finalement abandonné en 1995 essentiellement parce que seule une faible fraction de l'agglomération aurait été desservie malgré l'importance de l'investissement : ainsi le nouveau mode de transport ne pouvait pas desservir les hauteurs de la rive droite.
La nature du sous-sol peu favorable aux tunnels (sols hétérogènes) et la faible densité de l'agglomération contribuaient à disqualifier la solution métro à Bordeaux. De plus, cette solution ne permettait pas de desservir le campus bordelais situé, dans sa grande majorité sur les communes de Talence et Pessac (rive gauche). Le même débat donnera des résultats différents dans des agglomérations de taille équivalente (métro de Toulouse) ou nettement inférieure (métro de Rennes) qui choisissent à l'époque toutes deux le VAL.
De plus, de nos jours, il y a une prise de conscience générale qui commence à poindre, celle de la nécessité de préserver notre planète sur fond de réchauffement climatique. Nous devons limiter la pollution, limiter les émissions de gaz à effet de serre. Nous devons aussi faire des économies d’énergies fossiles vu leur raréfaction.
Le lancement du projet Tram :
En 1995, Alain Juppé, favorable au projet du Tram, remplace à la mairie de Bordeaux Jacques Chaban-Delmas, qui lui, était trés hostile à ce projet. Pour rappel historique, ce fut Jacques Chaban-Delmas qui a fait supprimer le tramway à Bordeaux en 1958.
Est associé au projet Tram tout un plan d'urbanisme lourd dans Bordeaux centre avec la restauration des monuments historiques, le réaménagement des quais, la refonte complète de la voirie au prfit des piétons et des cyclistes. Pour dissuader les voitures d'aller en centre ville, des parkings sont crées à la périphérie du centre. Bordeaux est désormais faites pour les piétons. On ne veut plus de la voiture dans le centre. L'interdiction de circuler dans le centre est un objectif.
La CUB adopte le projet de tramway en 1997. Le budget prévu pour 10 kms de VAL permet de réaliser 44 kms de lignes de tramway.
Le tramway de Bordeaux a été construit en deux phases :
- Première phase de 2000 à 2005.
- Deuxième phase de 2006 à 2008.
>> Les phases de contruction du tramway de Bordeaux
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